Le Café Jazz à Ubud, un Café, du Jazz... (par OD)


L’idée est simple, un café, du jazz et pourtant et pourtant…..

Peut-on qualifier de café, un bar de pseudo nuit (fermeture à 1h du mat’), euh non ce bar de nuit…….ben oui les macaques arrêtent assez souvent de pédaler vous permettant une petite phrase french lovesque aux serveuses : « hmmmm, that’s so romantic », effet assuré surtout si le petit soupir pré-parole est long et savoureux…..

Trêve de galigeades et revenons à nos macaques (ouh lala ça fait 2 fois, y aurait-il un indice sur l’une des attractions principales d’Ubud…..peut être que oui…..peut être que non), donc petit bar sympa, jolie décoration, vous vous installez tranquillement dans les larges fauteuils ou coussins à même le sol (à essayer, ils ont adapté les tables aux sièges…..si c’est pas malin ça), vous pouvez même tenter les toilettes, elles sont bien coucounes mais un peu loin de la scène. Vous attrapez la carte, ouh lala c’est pas fait pour une paye de stagiaire, que dis-je une gratification de stage, Maître Capello aurait pu se retourner dans sa tombe tout comme Michel Berger le jour de la sortie dans les bacs d’une reprise de son répertoire par Laam. Tant pis la bière coulera à demi flots, une Bintang large siouplait…….Ah mais OK la Bintang large c’est 2L, tout va mieux.

L’ambiance est simple, ça doit faire longtemps qu’ils ont pas vu un mec bourré mais l’excitation est quand même là en attendant le groupe de jazz qui prend 20000 Rp avant de rentrer sur scène, le star system bat son plein en Indonésie aussi……

Entre deux coupures de courant, le Band monte sur l’estrade et commence par une reprise de rock puis une deuxième, un peu de variet’ par ci par là et 5 morceaux plus tard, chiffon (euh ben oui un rideau aurait été trop grand pour l’estrade, les stars se seraient noyés dedans)….

Un grand moment de réflexion jaillit dans mon cerveau : bon déjà c’est pas un café, c’est un bar, bon OK un bar restaurant, mais en plus y’a pas de jazz, alors c’est vrai que bar variet’, ça aurait peut être pas attiré les touristes mais quand même…

Enfin tout ça pour dire que si vous voulez passer un moment pépère à refaire le monde avec des potes (enfin à part quand le Band est là, mais ça va c’est histoire de 10 min juste le temps de trouver un autre sujet de conversation que la mort « accidentelle » de Jeannot Lapin sous le pont de l’Alma à Madrid) et bien ce petit endroit est parfait.

De plus si vous faites la fermeture et que vous décidez de rentrer à pieds en grand fou que vous êtes, vous aurez le temps d’apprivoiser les chiens de garde de la ville, et ça, ça n’a pas de prix.

Au fait je déconnais, que ses fans se rassurent, Maître Capello n’est pas mort, il est pressenti pour avoir un grand rôle à Noël prochain.

Lieu :

Jazz Café
Jl. Sukma 2 Tebesya, Ubud – Bali
TEL: (0361) 976 594
jazzcafe@telkom.net

Class : High class vu les prix

Nakal : No

Originalité : enfin un endroit qui porte bien son nom

Note : 7/10


Les Volcans Indonésiens: Ces perles de la nature, démesurées et resplendissantes... par VB

Aurore au sommet du Mt Sundoro, vue sur le Mt Merapi et le Mt Sumbing - JAVA CENTRE

Vue sur le Mt Sumbing - JAVA CENTRE

Cratere au sommet du Mt Slamet (Paul W.) - JAVA CENTRE

Mudcracks ou fentes de dessication (craquelures dans la boue, quoi...) au Papandayan - JAVA OUEST
Cristaux de soufre au Papandayan - JAVA OUEST

Coulées au Nord du Krakatao - JAVA OUEST

Anak Krakatao (ou Kratakau) - JAVA OUEST

Porteur de soufre du Mt Ijen - JAVA EST

Vue vers le S-E du sommet du Ijen - JAVA EST

Concretions de soufre du Kawah Ijen - JAVA EST

Le Bromo 360º - JAVA EST

Bromo et Semeru - JAVA EST (avion)

Gunung Batur 360º - BALI



Exclusif: La belle province d'Aceh (par FV le missionnaire)

Bien sur, Aceh c’est un conflit de plusieurs décennies, c’est un tsunami qui a fait près de 200,000 morts… mais Aceh, c’est beaucoup plus que ca, c’est une culture reminiscente de sa grandeur passée, la porte d’entrée de l’islam en Asie, un centre commercial et culturel incontournable dans la région…Aceh c’est une région dont beaucoup ignorent les attraits et la beauté, trop occupes a en avoir peur.

J’ai vraiment l’impression que plus on s’éloigne de Jakarta, plus on a la chance de découvrir des coins magnifiques…c’est vrai pour Flores et la Papouasie a l’est, et Aceh a l’ouest ne déroge pas a la règle…l’ile de Sabang, le lac de Takengon, le parc naturel de Leuser…



Apres cette petite introduction - pour laquelle je suis commissionne par l’office du tourisme qui se languissait d’être référencé sur ce blog, dont la fréquentation supérieure a celle de l’aire de repos de Montélimar un week end du 15 août aurait, selon la légende, pousse les éditeurs du Guide du Routard et du Lonely planet au suicide - je vais m’attarder sur deux aspects de la culture Acehnaise qui pourraient paraître insignifiants a l’homme de peu de goût que j’espère vous n’étés pas :

Le cafe d’Aceh et le dodol ganja…

Le café est une institution a Aceh…il est a Aceh ce le football est au Bresil, ce que la Choucroute est a Strasbourg, ce que l’ennui est aux soirées de Montbéliard : un art de vivre.

Le café est LE lieu de recréation a Aceh, on y passe des heures a discuter de toutes sortes de choses, de la politique au sport, mais aussi a fumer, beaucoup, et a rire…bref, on se détend, on rit, et on flatule d’aise a en faire claquer l’élastique de son slip Gerard Klein…

Et que dire de ce nectar filtré a la chaussette ? J’aimerais avoir le charisme et l’éloquence de Johnny Haliday pour vous vendre les qualités du café que j’aime, mais je vous dirai juste que je n’aimais pas le café en arrivant a Aceh, et que j’en bois maintenant 2 litres par jour et que faut pas trop me faire chier…

Et que dire du cafe Solong, le temple du cafe, le tempat Nongkrong d’Ulee Kareng (UK pour les intimes)…et ben rien, c’est un lieu qui se vit et qui ne se raconte pas

Le dodol ganja



Le dodol Ganja illustre ci-dessus et l’un des délices culinaires locaux agrémentés de marijuana, un ingrédient couramment utilise dans la cuisine traditionnelle Acehnaise.

Petit intermède culturel, car ce blog c’est aussi un lieu de culture. « Ganja » est une ancienne ville d’Azerbaidjan, connue également sous le nom de Elizavetpol (durant la période de l’empire Russe) ou de Kirovabad (pendant la domination de l’Union Soviétique), ou est ne le fameux poète Nizami; mais le terme Ganja qui nous intéresse ici ne fait nullement référence a la culture Azérie, non non, loin de la, ne vous méprenez pas. On parle bien ici de la plante odoriférante aux propriétés qui font rires….

Donc, le dodol ganja, part intégrante de la culture acehnaise, est composé de 50% de ganja bien robuste, de cacahuetes, et de trucs sucrés. Il est traditionnellement distribué aux convives lors des réunions de village…je le conseille également aux personnes souffrant de troubles du sommeil.

Le dodol, que certains appellent aussi, « le coup de massue », a tendance a envoyer du gros comme disent les spécialistes…Une mise en situation s’impose pour en illustrer les effets:

Apres une dure journée de labeur, je suis a la maison, devant Bioskop transTV, tranquillement a base de tranquillade, j’attend mon film de Jacky Chan, je demande rien a personne, je suis zen et peaceful tel mahatma Ghandi… et la, des amis arrivent avec un gâteau qui fleure bon, mais pas exactement le Saint-Albrais.

Très sucré, texture gélatineuse qui colle aux dents, pas l’extase mais pas vraiment degueu non plus, ca passe bien avec le cafe…bref, on discute, on fait de la rigolade et des calembours, et au bout d’une heure, je me dis qu’il est quand même un peu léger ce « dodol ganja », reprends en donc un bout….ben allez zou, a la bonne franquette, arault sur le dodol…

Et bien mal m’en a pris, un petit quart d’heure plus tard, le sol commence a être de moins en moins palpable, mon menton pèse une tonne, ce qui m’empêche de parler et même de fermer la bouche…dans un effort surhumain digne de Steve Austin, je vais me coucher, et je dors 24h…

Lebaran 2005 (par DG)

Nous sommes parti en vacance le jeudi 3/11/05, à 6 : Viv, Abdel, Chris, 2 copines et moi.

Nous voilà donc partis pour Bandung bien calés entre les bagages. Un petit trajet sans histoire, environ 2h par l'autoroute (eh oui y'en a, pas bcp mais bon) puis arrivée à Bandung, déjeuner dans la maison familiale de la copine avec tous les parents - cousins - cousines - soeurs - et - grand-mère - en - prime : toute la famille était réunie pour la fin du Ramadan, on se sentait un peu tâches mais bon CT sympa quand même.



L’équipe au grand complet

Bandung est l'une des plus grandes villes d'Indonésie, connue pour ses volcans environnant, ses sources chaudes naturelles, ses universités et ses usines textiles. Une fois arrivés sur place, on a bien réalisé que CT les vacances : il y avait un max de monde partout sur les routes, des embouteillages aussi bien sur l'autoroute que sur les petites routes de campagne. On a donc abadonné l'idée de se faire un volcan, faute de temps, et on a privilégié les sources chaudes, enfin pour tout dire, on a pas eu trop le choix, tous les hotels étaient blindés, on a pris les 1ères chambres relativement miteuses qu'on a pu trouver (mais vraiment pas cheres ceci dit : 5€ la chambre), au fin fonds des montagnes, avec pour piscine, des sources volcaniques et des cascades. Le lendemain, on a pu visiter les environs puis la ville et voir ses boutiques d'usines, assez marrantes car à l'effigie de héros de film, ou de dessins animés. On a ainsi vu les boutiques Rambo, Batman, spiderman, Aladin, Tarzan... Sur le bord des routes, pleins de petites échoppes toutes migonnes avec des étalages de petits lapins tout mimi avec des grosses fourures adorables, sur les boutiques, de grandes pancartes : KELUCI SATE (=brochettes de lapin) gloups... faut que je m'habitue : c'est en sciant que Léonard De Vinci.




Moins 50% sur tous les treillis du 6 au 12 chez Rambo : « Coloneeeeel » !


Cascade réalisé sans doublure


Dans les sources chaudes (un bon 40°) naturelle, l’eau est pas super claire mais ça fait du bien quand même (tu le sens mon doigt dans ton nombril - mais c'est pas mon nombril!!! - t'inquiète, c'est pas mon doigt non plus...)


Pour laisser une trace de notre passage, nous avons gravé au coupe-ongle, le portrait de Vivien à même la roche


Après, on avait envie d'aller à la plage, alors on a tracé direction l'ouest-sud-ouest (zavez vu cette planification de ouf, réglé comme du papier hygiénique!!) dans un coin qui s'appelle Cisolok, réputé pour être un super spot de surf. On a fait pas mal de tuture dont une partie assez épique (épic et colégram) du style conduite sur petite route de montagne, de nuit, sous l'averse, sans visibilité sur route bondée de motards excités et de psycho4x4, heureusement Abdel a l'habitude de conduire au Maroc, il sait rouler avec des tarés. On en a aussi bien déféqué pour trouver des chambres de libre (tous les hotels blindés comme partout pendant les vacances du Lebaran). Enfin posés, on a pu profiter de la plage : d'abord une orgie de poissons grillés, grosses crevettes au barbeuk, riz, légumes, calamars (du rap), on a mangé comme des ours à 6 et on en a eu pour 18€.



Route merdique : oublie pas ton crique



On s'est balladé sur la plage, pour observer l'ocean indien : on était assez impressionés par la taille des vagues, c'était vraiment super super gros, j'avais jamais vu aussi gros de mes yeux (un bon 2m à l'aise), énormément de monde sur la plage (on est les seuls blancs dans les environs apparement donc on ne passe pas vraiment inaperçu, toute la plage nous observe, c assez bizarre cette sensation) mais pas grand monde à l'eau alors on en a profité avec Vivien.

On s'est loué une planche pour une heure (vu qu'on est plus que débutant tous les deux, on devrait pas mettre plus d'une demi-heure pour boire nos 2L d'eau de mer, surtout vu la taille des vagues et qu'ils ont que des short-boards trop petits pour nous et pas adapté à notre niveau). Viv part en premier sur la planche, je l'accompagne à la nage, il se prend les mousses pleine face (bah on sait pas trop faire le canard, alors on fait ce qu'on peut), moi je plonge sous les vagues qui me pètent dessus et je sens que c chaud: c vraiment gros et y'a beaucoup de courant. Je passe la barre sans trop de soucis mais les vagues ne sont pas prenables en bodysurf, ça va trop vite (et vu la taille, je me fait carrément dessus oui) le retour est vraiment plus dur, je ne vois pas les mousses énormes arriver par derrière je me fais bien engloutir c rigolo 2 minutes, je sors de l'eau.

Je regarde Viv de la plage, il essaye de prendre des vagues mais les séries arrivent un peu n'importe comment, et la vague casse assez vite et sur pratiquement toute la longueur d'un seul coup donc pas trop moyen de surfer. ça doit être pour ça qu'il n'y a personne à l'eau, même les baigneurs sont rares. Au final je décide de faire un tour avec la planche histoire de ramer un peu, Viv nage pas loin. J'essaie de faire un take-off quand arrive une grosse mousse mais je me pète invariablement la gueule pour le plus grand plaisir de toute la plage qui nous observe en se bidonnant depuis qu'on est arrivé. Lorsque je remonte à la surface après une enième tentative infructueuse, j'aperçois Vivien qui m'appelle, il a un indo accroché au cou : ça sent le pâté. Je rame le plus vite possible pour les rejoindre, je réalise que Vivien est en train d'aider un mec, sûrement un baigneur emporté par le courant: il a l'air mal en point le pauvre petit, il est en panique et tremble de frousse, Viv commence à fatiguer, je les rejoins. C'est alors qu'une nouvelle série nous pète dessus, on ramène le mec tant bien que mal mais y'a bcp de courant. Deux mecs du surf shop (qui font aussi office de sauveteur apparement) plongent pour nous aider et on rejoint la plage en soutenant le pauvre type qui est moitié dans les vapes. Les sauveteurs nous remercient et on a même droit à quelques applaudissements du public qui a bien sûr suivi la scène avec attention.

On parlotte avec les mecs de plage : Viv me dit qu'il a rattrapé le mec de justesse, il l'a entendu crier "Help!" avant de le voir couler, que ça faisait 2 bonnes min qu'il me faisait signe de venir (bah oui mais moi sans mes lunettes...) et qu'il n'aurait pas tenu 2 minutes de plus. On apprend aussi qu'il y a eu déjà 3 noyades depuis ce matin (on a évité la 4ème) et que c'est anormalement gros aujourd'hui et que y'a un meilleur spot pour le surf moins dangereux 1km à l'est : ça aurait été sympa de nous dire ça quand on a loué les planches, enfin bon, le fait qu'il n'y ai personne dans l'eau, ça aurait pu nous mettre la puce à l'oreille j'avoue. Bref, on s'est amusé, y'a pas eu de probleme (enfin nous, mais bon quand on sait pas nager, on se baigne pas et puis c tout) et on a même sauvé un mec donc on a fêté ça comme il se doit le soir même en se mettant la tête sur la plage.

Le dimanche matin, re-surf mais cette fois sur la plage qui nous a été recommandé pour les débutants et avec des planches louées à la surf-school donc des trucs qu'il nous faut genre mini-malibu recouvert de mousse : bien gros et bien stables mais pas moyen de passer sous les vagues avec ça. Même avec ça, j'arrive pas à rester plus de quelques secondes debout, c assez frustrant, j'aurai pu continuer à essayer mais c'est alors que j'ai eu un petit accident : je sais pas trop comment j'ai fait mon compte mais je me suis pris bien méchament une dérive de ma planche proprement dans la gueule. c pas bien méchant mais j'avais le front un peu ouvert et ça pisse vite le sang ces machins là. Retour au surf-school pour une petite réparation en bon uniforme mais ces abrutis ont commencé par me verser un verre d'eau brulante (qu'ils n'ont pas inventé par ailleurs) sur la tête, puis j'ai demandé de la glace, ça saignait moins : on a pu y voir plus clair. Une petite plaie d'environ 3 cm, rien de grave mais je suis quand même aller me faire suturer (3 points) à l'hopital local, ils m'ont fait une anésthesie locale elle aussi, ça devait être de la morphine, ils ont du me coller la dose parce que j'ai planné pendant toute une partie du chemin du retour, on s'est tapé un macet de la mort pendant au moins 8h jusqu'à Jakarta.



On est fan d'Harry Potter ou on l'est pas...

Suture presque propre